université d'été 2009 à Toulouse
UNIVERSITE D'ETE DU MRC
A TOULOUSE LES 5 ET 6 SEPTEMBRE 2009
Face à la crise :
la désuétude du modèle social-démocrate,
l'actualité du modèle républicain
Le MRC 31 a accueilli cette année l'Université d'été de notre mouvement.
Plus de 250 personnes y ont participé sur les deux jours.
Plus de 250 personnes y ont participé sur les deux jours.
Une assistance nombreuse et studieuse au 1er rang de laquelle Georges Sarre, Jean-Pierre Chevènement, Martin Malvy,Olga Tricheux-Gonzales, Thierry Cotelle et Jean-Luc Laurent.
3 tables rondes se sont tenues le samedi 5 septembre :
Crise économique : Quelles réponses en profondeur ?
avec Bruno Moschetto (universitaire, ancien banquier) Jean-François Knepper (pdt FO du comité européen Airbus), Georges Sarre (maire adjoint de Paris, ancien ministre)
débat animé par Yves Le Hénaff (secrétaire national MRC)
Crise sociale, crise de la justice sociale
avec Liem Hoang Ngnoc (économiste, député européen PS), Christian Hutin (député MRC) Patrick Quinqueton (secrétaire national MRC)
débat animé par Etienne Butzbach (maire MRC de Belfort)
Face à la crise des valeurs, une réponse républicaine
avec Paul Thibaud (philosophe), Jean-Yves Autexier (dircteur de la fondation Res Publica), Julien Landfried (secrétaire national MRC)
débat animé par Marie-Françoise Bechtel (secrétaire nationale MRC)
Le sérieux des débats n'exclut pas la bonne humeur
L'hommage de la Mairie de Toulouse à Jaures ne pouvait fournir meilleur accueil aux militants du MRC venus de toute la France
En fin de journée, Pierre Cohen accueille solennellement les participants au Capitole dans la salle des Illustres.
Samedi soir : dés l'apéritif, l'ambiance est conviviale. Militants et invités ont le sourire aux lèvres à l'instar d'Yvonne Cotereaux et Jean-Pierre Havrin, maire adjoint de Toulouse chargé des questions de sécurité.
Comme il est de tradition, un banquet républicain mais accompagné par les timbres chauds d'une bandas.
Comme il est de tradition, un banquet républicain mais accompagné par les timbres chauds d'une bandas.
L'accord est total entre les dirigeants locaux et nationaux pour faire tourner les serviettes. On remarque à la droite de Jean-Pierre Chevenement, Catherine Lemorton, députée socialiste de la 1ère circonscription de Haute-Garonne.
Dimanche 6 septembre, a eu lieu la dernière table ronde
Actualité de la réponse républicaine,
désuétude du modèle social-démocrate, mort du modèle social libéral
avec Arnaud Montebourg, Jean-François Kahn, Paul Quiles, Jean-Pierre Chevènement
débat animé par Catherine Coutard (porte parole du MRC)Arnaud Montebourg défend (fermement) son projet d'organisation des primaires pour désigner le candidat de la gauche à l'élection présidentielle de 2012.
L'assistance a manifesté un vif intéret pour pour ce débat sur l'avenir de la gauche. Journalistes et caméras de télévision étaient aussi de la partie.
L'intervention de clôture de Jean-Pierre Chevènement lui a permis de rappeler à tous ses positions et ses analyses :
- La crise n'est pas terminée car la domination des marchés financiers qui l'a produite est toujours en place et d'autres bulles vont se créer.
- L'Europe, telle qu'elle s'est construite, sur une base libérale et technocratique, n'est pas la solution. Elle est le problème.
- Cette crise doit être l'occasion pour toute la gauche de rompre avec le social-libéralisme et de renouer avec une ambition collective.
- Les primaires - sans les idéaliser - peuvent être l'occasion d'une rupture salutaire car la Gauche a perdu le contact avec les couches populaires.
- Seul un projet républicain rassembleur peut éviter une coupure entre gauche gestionnaire d'une part et gauche utopique de l'autre, laquelle consacrerait la droite au pouvoir pour très longtemps.
- Un projet républicain ne saurait renier l'héritage des Lumières et abandonner l'idée même de progrès qui n'est pas épuisée comme le proclament les Verts à travers leur nouveau credo de "décroissance" (trés à la mode dans certains milieux).
- Le projet républicain doit prendre la forme d'un "new deal" pour remettre la politique aux postes de commande, refaire des peuples et des nations (et non des marchés financiers) les acteurs de l'histoire afin de mettre sur pied un nouveau modèle de développement.
Merci à Maurice Erasme pour ses clichés expressifs